Coupe du monde de la FIFA 2022, Qatar-strophe annoncée ? (1re partie)

Depuis toujours, ce tournoi a le pouvoir de rassembler les gens de partout sur la planète. Aurait-il aussi le pouvoir d’hypnotiser les gouvernements ?

Après les propos controversés de Jérôme Valcke (secrétaire général de la Fédération Internationale de Football Association à l’époque) sur les droits de la FIFA de vendre de la bière durant la Coupe du monde au Brésil en 2014, il est devenu clair pour tous que les intérêts financiers de leurs sponsors, incluant Budweiser, étaient leur priorité :

Les boissons alcoolisées font partie de la Coupe du monde de la FIFA, et nous les auront. Excusez-moi si j’ai l’air arrogant mais c’est quelque chose que nous ne négocierons pas. Le fait que nous ayons le droit de vendre de la bière doit faire partie de la loi.

La législation brésilienne interdisant la consommation d’alcool dans les stades lors des matchs ne sera apparemment pas la seule à prendre le bord. La Russie et le Qatar, qui organiseront les prochaines Coupes du monde en 2018 et 2022 respectivement, ont aussi des « réticences » face à l’alcool que la FIFA devra contourner. Le fait est que la FIFA se soucie peu de l’impact dévastateur qu’elle peut avoir sur la santé, ainsi qu’au niveau socio-économique des pays organisateurs.

Sepp Blatter2

Le vrai gagnant de la Coupe du monde reste inévitablement l’industrie de l’alcool. Plus particulièrement, le géant de la bière AB InBev, fier propriétaire de la marque Budweiser et sponsor officiel de la Coupe du monde de la FIFA, du moins jusqu’en 2022.

(à suivre)

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